Ceci est un article écrit par le Docteur Gilles Pentecote qui demontre
que le stress peut aboutir à des crises de spasmophilie comme à de
l'agoraphobie, des paniques, des phobies spécifiques.
L'auteur
en explique le schémas, les causes (pourquoi le stress aboutit à de
l'agoraphobie pour certains mais pas pour tous par exemple) puis évoque
les moyens de traitements (efficaces ou non) ainsi que les techniques
que l'on peut mettre en place.
Tout est vraiment synthétisé et accessible.
DES STATISTIQUES ALARMANTES
A
l’heure actuelle, les effets du stress peuvent toucher quasiment tout
le monde : plus de 60% des adultes actifs se disent stressés. Les effets
secondaires du stress sont extrêmement fréquents, comprenant
principalement les troubles du sommeil (30 à 40% des adultes), et des
troubles psychosomatiques divers (représentant au moins 30% des
consultations en médecine générale), dont le duo tétanie / spasmophilie .
Entre l’âge de 15 et 30 ans, on estime
selon les méthodes statistiques, que 10 à 20% de la population est
occasionnellement victime de troubles spasmophiles ; Cela risque de
déboucher sur un trouble panique isolé (1% de la population), une
agoraphobie (3%) ou une phobie spécifique (8 à 10%). Très
souvent aussi, le stress peut conduire à une véritable addiction :
dépendance à l’alcool, au tabac, aux drogues, ou à des anxiolytiques –
cela concernant 15 à 20% de nos contemporains ; Parfois il conduira à la
dépression (10 à 15%), voire sera un cofacteur déclenchant d’un trouble
obsessionnel compulsif (3% ). Voyons comment tout cela
risque de se mettre insidieusement en place si nous n’y faisons pas
attention. Cela nous concerne tous: la plupart d’entre nous ont
pu remarquer qu’un état de stress aigu se manifeste parfois dans le
corps par des troubles divers : tachycardie, sueurs, tremblements,
oppression respiratoire, migraine, mal de ventre etc. Nous vous
proposons dans cet article de mieux comprendre ce qui se passe alors, et
comment certaines personnes peuvent glisser dans ce que l’on appelle la
spasmophilie, la crise de panique, voire par phénomène de
conditionnement risquer de développer des troubles phobiques divers.
Nous donnerons à chaque étape des notions sur la conduite à tenir .
Aussi la simple lecture de cet article sera susceptible à elle seule de
prévenir de nombreux troubles, car on saura tout simplement quels sont
les pièges à éviter. Et pour les personnes qui souffrent déjà de
telles affections, cet article sera une base de réflexion et proposera
plusieurs pistes de prises en charge efficaces.
1-LE STRESS
La vie nous fait passer par des phases de tension et les phases de
détente, qui se succèdent selon les aléas des évènements de la journée.
Et nous finissons en général par retomber sur nos pieds tous les soirs .
degré de stress
Lever travail pause travail soirée
Mais il y a des périodes de la vie qui sont plus difficiles:
* Quand il y a plus de périodes de stress que de détente,
* Quand notre degré de résistance est abaissé (maladie, manque de sommeil, déficiences ortho-moléculaires…)
* Et selon notre façon de considérer les problèmes de la vie,
surtout si on a tendance à sous estimer notre capacité à les surmonter,
Il arrive alors un moment où on ne peut plus se détendre du tout.
LA PERCEPTION DES SYMPTOMES
Dans
ces situations, les réactions physiologiques corporelles liées à la
stimulation du système nerveux orthosympathique (contractions
musculaires externes et internes, accélération du rythme cardiaque, …)
vont deviennent perceptibles : elles se manifestent à notre conscience,
et nous nous rendons compte que notre corps « déraille ».
Suite de l'article stress agoraphobie spasmophilie et trouble panique