Pensées rationnelles pour surmonter une attaque de panique

1 LA PEUR D’UN INFARCTUS.

- L’augmentation du rythme cardiaque s’avère totalement inoffensive pour le cœur
- Le cœur est un muscle constitué de fibres très denses et très fortes avec de grandes capacités
- Pendant une attaque de panique le cœur bas rapidement et est très oxygéné alors que lors d’un infarctus le cœur manque d’oxygène et le principal symptôme est une douleur intense et continue au centre de la poitrine.
- Pendant un infarctus la pression et la douleur augmente quand on bouge alors que pendant une attaque de panique les symptômes diminuent quand on bouge pour sortir de la situation.

Exemples de pensées réalistes pour des symptômes de battements cardiaques accélérés : Mon cœur est un muscle puissant qui est fait pour travailler. Il ne s’arrêtera pas : il bat vite parce que je suis anxieux. De toute façon j’ai déjà fait beaucoup d’attaques de panique, je n’ai fait aucun infarctus et je n’en suis jamais mort. Je vais le laisser battre et il va revenir à la normale tranquillement comme il l’a toujours fait.

2 LA PEUR D’ETOUFFER

- C’est l’inverse qui se produit en réponse à l’alarme les muscles (thorax, diaphragme, cou) se contractent pour permettre une plus grande expansion du poumon et ainsi une meilleure oxygénation.
- Cette contraction peut être douloureuse mais on ne manque pas d’air : on en a trop.
- En plus la respiration est une fonction réflexe : on est forcé de respirer.
- Les gens prennent souvent trop d’oxygène à cause de l’anxiété mais n’en manquent jamais.
- Ralentir le rythme et l’intensité de la respiration rétablira l’équilibre O2 – CO2 et fera disparaitre la sensation de manquer d’air.

Exemples de pensées réalistes pour des symptômes de sensation d’oppression respiratoire
: Je me sens oppressé parce que je suis très tendu, mes muscles sont contractés. Je n’étouffe pas pour autant au contraire, je respire même plus fort et plus vite que d’habitude. Il est impossible d’étouffer à cause de l’anxiété.
Il y a autant d’air dans le métro que dans la rue, autant d’air dans ma chambre que sur mon balcon. Il ne rime à rien de sortir pour respirer, j’ai tout l’air qu’il me faut ici, d’ailleurs tout ce qui m’entoure se porte bien.


3 LA PEUR DE S’EVANOUIR
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