La méthode tipi a pour objectif d'aider à
dépasser (à guérir) de nos peurs. Elle est préconisé pour l'agoraphobie,
la phobie sociale, la claustrophobie, les phobies simples, les états
dépressifs, l'irritabilité, l'angoisse etc...
Elle travaille sur les
émotions dont se souvient le corps et permet au patient de les revivre
de manière à les désactiver définitivement.
Lien du texte qui suit: http://www.tipi.fr/tipi.technique.html
" En savoir plus sur la technique d'identification sensorielle des peurs inconscientes
Nos peurs sont, sans aucun doute, la clé des souffrances émotionnelles,
sachant que ce sont elles qui conditionnent le plus fortement les
réflexes de défense : la fuite, l’inhibition, l’agressivité et, de façon
plus inattendue, la prise de pouvoir. Par
ailleurs, pour qu’il y ait peur, il faut admettre qu’une première
expérience désagréable ait préalablement été vécue. C’est cette première
expérience qui doit être retrouvée pour désactiver les comportements
qu’elle induit.Sans en connaître encore avec certitude
le mécanisme biologique, les résultats obtenus sur un grand nombre de
personnes montrent que, lorsqu’une situation à l’origine d’une réaction
de peur est revécue, cette dernière est désamorcée. Encore faut-il que
ce « revécu » ne soit pas une projection intellectuelle mais bien une
réalité émotionnelle, sensorielle. Autrement dit, c’est à travers son ressenti physique et non avec son intellect qu’il faut rechercher l’origine de la peur
. Et c’est souvent là toute la difficulté, tant nous sommes habitués à
réfléchir plutôt qu’à ressentir. Pourtant, à travers ses sens, chacun
peut remonter jusqu’aux traces les plus anciennes de ses peurs qui, dans
la plupart des cas, se révèlent être les plus déterminantes. Très
simplement, il est possible de se reconnecter aux multiples événements
survenus lors de la naissance et même jusque dans le ventre maternel.
De
nombreuses pratiques thérapeutiques ont déjà emprunté plus ou moins
partiellement cette voie. En fait, il semble que la réussite de Tipi
tienne en l’assemblage de quatre principes déterminants.
La peur
La
peur est définie comme une émotion ressentie en présence ou dans la
perspective d’un danger. Dans ses formes primaires, la peur se présente
sous deux types de manifestations : la peur passive caractérisée par des
phénomènes d’inhibition, de paralysie, et la peur active marquée par
l’affolement verbal ou moteur. Les
réactions liées à un danger possible sont d’influence et d’aspect très
divers : l’appréhension, le stress, la crainte, l’inquiétude, l’anxiété,
l’angoisse. Elles relèvent toutes d’un sentiment d’impuissance devant
les dangers d’un monde estimé menaçant. Le terme « danger » doit être entendu au sens le plus fort du terme, à savoir comme une confrontation avec la mort.
Cette confrontation peut être directe (mort physique) ou indirecte
(pertes matérielles ou relationnelles qui peuvent diminuer les chances
de survie).
Dans notre démarche, cette notion de confrontation avec
la mort est déterminante. À travers la manifestation de la peur, il
s’agit en effet de rechercher le danger qui l’a générée. Dans
les cas de pathologies graves ou dans tous les cas de phobies, comme il
sera montré par la suite, cette recherche conduit en période prénatale
ou à la naissance et c’est toujours une confrontation directe avec sa
propre mort qui est identifiée comme responsable de la souffrance. (...)
Bien
sûr, le « danger » initial responsable de la peur peut être assimilé à
l’événement traumatique recherché habituellement par les thérapeutes,
mais cette recherche est généralement teintée d’une connotation
psychologique, qui entraîne un point de vue essentiellement relationnel
sur l’événement. Par exemple, si un fœtus a cohabité avec un jumeau qui
n’a pas survécu, le traumatisme, s’il est identifié, sera
essentiellement analysé dans ses implications relationnelles (sentiment
de détresse, de solitude ou d’abandon, rapports fusionnels avec son
entourage, incapacité à vivre des relations durables ou, au contraire, à
assumer les ruptures, etc.). Le même événement abordé par le biais des
manifestations de la peur peut conduire, par exemple, à revivre une
perte de connaissance provoquée par le phénomène d’aspiration
particulièrement marqué qui accompagne l’évacuation du jumeau. En
abordant les sensations répulsives engendrées par la situation, c’est le
risque physique encouru par la personne qui est mis en relief, alors
qu’en analysant psychologiquement son rapport à l’événement, c’est la
relation affective de la personne avec son environnement qui est
développée. Côté physique, la disparition du jumeau apparaît comme un
événement violent mettant en jeu la survie physique de celui qui reste.
Côté psychologique, cette disparition est surtout considérée comme un
manque affectif difficile à surmonter. En
fait, il paraît évident que c’est le ressenti physique éprouvé lors d’un
événement particulièrement désagréable qui induit des répercussions
psychologiques indésirables. Par la suite, lorsque
l’introspection s’arrête à cet impact psychologique, elle ne va pas
jusqu’au cœur de la souffrance physique qui reste activée dans la
mémoire sensorielle. Certes, à l’évidence,
nous sommes plus à l’aise dans une approche psychologique, mais si l’on
parle guérison, le ressenti physique est porteur de résultats nettement
plus avantageux.
Le ressenti physique
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