Texte recopié avec l'aimable autorisation de l'auteur, Christophe Chaumet, hypnothérapeute.
Les manifestations physiologiques de l'agoraphobie sont celles de l'émotion de base, c'est-à-dire la peur.
L'agoraphobie
se caractérise par le fait que cette peur est déclenchée par la
présence de la personne dans un type de lieu donné. L'origine de la peur
est inconsciente, comme dans les angoisses ou les phobies spécifiques.
Dans l'agoraphobie, la peur n'est pas déclenchée par un événement ou un
objet très spécifique, elle a été généralisée à tout un ensemble de
lieux.
L'agoraphobie peut être combinée à
d'autres pathologies, comme de la dépression ou des névroses, la
personne pouvant alors présenter tout un ensemble de symptômes qui ne
sont pas spécifiques à ce trouble.
MODELE THERAPEUTIQUE.
A
l'origine de l'agoraphobie, on trouve le même mécanisme que dans les
angoisses, c'est-à-dire qu'il existe dans l'esprit de la personne
agoraphobe des processus inconscients qui génèrent de la peur.
L'agoraphobe
a donc des crises d'angoisses qui peuvent se déclencher n'importe
quand. Lors d'une crise, l'agoraphobe va associer la peur ressentie avec
le lieu où il se trouve. Cette association est d'autant plus forte que
la peur est intense. C'est un des rôles de
la peur que de provoquer la mémorisation de la circonstance d'apparition
de l'émotion. Il est important de se souvenir de ce qui nous fait peur,
de façon à pouvoir l'éviter par la suite. Sauf que dans
la cas de l'agoraphobie, cette association n'est pas pertinente. Le
lieu associé à la peur n'a aucun rapport avec le déclenchement de
l'émotion, mais l'agoraphobe n'a pas conscience de l'origine de sa peur
et il ne peut pas faire autrement que l'associer aux stimuli qu'il a au
moment de la crise.
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