Catherine Hamelle, Auteure du livre: « Une prison sans murs, comment j’ai vaincu mon agoraphobie ! » aux Éditions Michalon

Ce texte a été écrit par Catherine Hamelle, Auteure du livre « Une prison sans murs, comment j’ai vaincu mon agoraphobie !» aux Éditions Michalon, parution 1er juin 2011.



AGORAPHOBIE ET RÉFLEXOLOGIE


I – DÉFINITION ET EXPÉRIENCE

Qui de vous n’a pas connu des moments d’angoisse ? Réaction normale quand on en connaît la cause (examen, opération à venir, demande d’augmentation, etc..), cela devient une véritable pathologie lorsque les crises deviennent fréquentes et sans danger objectif. L’anxiété peut alors se transformer en agoraphobie. Les troubles que je vais vous décrire et que la réflexologie peut améliorer, je les connais bien pour en avoir souffert pendant 30 ans. Il s’agit d’agoraphobie avec trouble panique. Par commodité dans mon exposé, j’utiliserai le terme d’agoraphobie seul. L’agoraphobie correspond à une peur irrationnelle qui se manifeste dans des endroits publics et/ou des espaces découverts. Cette forte anxiété est liée au fait de se retrouver seul dans des lieux ou des situations d'où il pourrait être difficile de s'échapper ou dans lesquelles on pourrait ne pas trouver secours en cas de danger, voire de mourir. Cette peur irraisonnée se manifeste alors avant chaque situation anxiogène, empêche d’agir et aboutit à des conduites d’évitement et des aménagements qui réduisent progressivement le champ de liberté dans la vie courante.

Situations anxiogènes

On commence par éprouver des angoisses dans une ou deux situations dites anxiogènes, puis elles se cumulent et l’on finit par ne plus pouvoir quitter son domicile.

- au départ voyager et prendre l’avion
- prendre le métro, l’autobus, sa voiture, son vélo, partir en promenade
- être dans une file d’attente, au cinéma, au supermarché
- dans un tunnel, sur un pont, dans un ascenseur, dans un parking, une rue étroite
- tout simplement à la longue sortir de chez soi et aller travailler

Lorsque j’étais accompagnée d’un adulte pas de problème, je pouvais agir normalement. Je connais des personnes qui avec parents ou mari ne peuvent plus sortir de chez elles depuis plusieurs années.

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Les peurs fondamentales

Quelles sont parmi la liste les 3 choses qui vous font le plus souvent et le plus peur ?

La peur de mourir   
   
La peur de la maladie   
   
La peur de la pauvreté   

La peur de perdre l'amour d'un être cher   
   
La peur de la vieillesse   
   
La peur de la critique   

Autre (à préciser si possible dans le post)   

J'ai trouvé dans le livre de Jacques Martel une liste de 6 peurs dites "fondamentales" et j'aurais aimé avoir vos témoignages, vos avis dessus.

Comme il est "logique" que tout cela fasse au moins un peu peur à la plupart des gens, je vous propose donc d'en choisir trois dans la liste (ou d'en donner des personnelles).

Merci d'avance

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Lithothérapie et anxiété, phobie, angoisse

J'ai lu "Le guide des pierres de soins" de Reynald Broschiero (mineralogiste, considéré comme l'un des meilleurs spécialistes de la lithothérapie). Effectivement, comme d'autres membres du forum l'ont souligné, on comprend en lisant les premiers paragraphes que la lithothérapie et bien ce n'est pas de la rigolade!!! Si l'on souhaite faire de la méditation par les pierres, il convient de faire appel à un spécialiste car les pierres semblent avoir une puissance (dont je ne me doutais absolument pas) qu'il faut savoir maîtriser en séance de méditation.

Mais je continue de penser que si l'on utilise une pierre simplement en la tenant dans sa main, la mettant dans son sac ou en la posant dans le coin d'une pièce, ça ne peut pas être bien dangereux. Après si en ayant cette pierre sur soi, dans son sac... on ne se sent pas bien et qu'on pense que c'est dû à la pierre, je pense juste qu'il ne faut pas insister avec cette pierre.

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Les Fleurs de Bach

Voici le site officiel des Fleurs de Bach:

http://www.fleursdebach.fr/methode/

Ainsi qu'un test pour ceux qui souhaitent trouver les fleurs pouvant leur convenir:

http://fleurdebach.com/questionnaire7.htm

Le docteur Bach a créé les fleurs en fonctions d'état-d'âme qu'il a regroupé en 7 catégories: peur, désintérêt du présent, hypersensibilité aux influences et aux idées, préoccupation excessive du bien-être des autres, incertitude, découragement ou désespoir, solitude.
Les Fleurs agissent comme l'homéopathie, c'est à dire qu'elles ne guérissent pas à proprement parler. Par exemple, si on est triste, elles ne vont pas rendre gai parce qu'on les ingère.
En fait, elle permettent de trouver les ressources en soi et de trouver en soi le potentiel positif qui nous permet de devenir, si je reprends l'exemple, gai alors que nous ressentions une tristesse.
Il arrive qu'en en prenant, les symptômes augmentent. Mais il s'agit souvent du moment ou elles chamboulent pour nous permettre de lutter (toujours sur le principe des ressources au fond de soi). En général moi je dors beaucoup la première semaine et fais quelques cauchemars-mais je suis trop réactive pour être un critère .

Elles existent en gouttes mais on peut les trouver en granules (ce que je trouve plus pratique et qui permet aussi aux femmes enceintes, aux enfants, ou aux personnes qui ne supportent pas l'alcool de pouvoir en prendre).

Elles se trouvent en pharmacie, parapharmacie, magasin bio.
Et il existe beaucoup de liens sur internet qui permettent de se faire une idée plus précise- on peut en repérer une et taper son nom afin de trouver plus de détail. Et sinon il existe des conseillers formés par la marque "originale".

Evidemment, elles ne remplacent pas la médication.
Et elles sont (comme l'homéo ou la phyto) controversées.
A chacun donc de s'en faire une idée!

Par ordre alphabétique, le nom de la fleur, l'état-d'âme au présent et > le potentiel positif à trouver en soi:


Suite des descriptions des fleurs de Bach

Aspen/tremble, la fleur de bach pour l'agoraphobie et la phobie sociale ?

Contrairement à mimulus (que l'on peut prendre en même temps) et qui est basée sur une ou des peurs précises, Aspen (tremble en français) convient au terreur ou aux peurs indéfinies, qui n'ont ni explication ni raison.
Si j'ai peur du noir mais si en vérifiant qu'il n'y a personne chez moi, je suis rassuré, mimulus me conviendra. Et si je vérifie mais que je continue à avoir des peurs vagues dans le noir, aspen sera pour moi.

"Bach remarqua que la fleur du Peuplier Tremble pouvait être un remède idéal pour l'âme effrayée. La peur prend des formes diverses mais avec Aspen nous pouvons faire face à une situation de fragilité et de fantaisie extrême."

« J'éprouve une crainte dont j'ignore la cause. Une espèce d'inquiétude pénible qui m'amène à penser que quelque chose de désagréable voire d'affreux va m'arriver. J'en ai les cheveux qui se dressent sur la tête et des angoisses me hante le jour comme la nuit. »

Aspen/tremble convient à ceux qui, sans raison particulière, sont saisis de peurs et d'inquiétudes soudaines, et qui peuvent donc être généralement tendus et anxieux. Il aussi aide ceux qui font des cauchemars et ont des terreurs nocturnes.
Le type Aspen a peur de ce qu'il ne voit pas et de ce qui ne peut pas s'expliquer. Il est craintif, anxieux, plein de pressentiments et de suppositions qui se révèlent toujours non fondés.

Suite de l'article "aspen/tremble, la fleur de bach contre l'agoraphobie et la phobie sociale ?"

Exercices de respiration pour calmer une crise de panique

La respiration est a seule chose que nous pouvons "contrôler" lors d'une attaque de panique.
En dehors de ça, elle a un effet calmant qui réduit l'anxiété et permet de se recentrer (beaucoup de gens respirent trop mal" ou trop vite sans même s'en apercevoir en période de stress).
Elle peut aider entre-autres à se concentrer, à gérer ses émotions, à trouver le sommeil, à se détendre etc...

Voici donc un post où nous pourrons mettre des techniques de respiration.



RESPIRATION ANTI-ANXIETE.


Avantages

Stella Weller a écrit:

Je considère cet exercice comme un anxiolitique non-pharmaceutique (...). Comme son nom le suggère il est excellent pour combattre l'anxiété et éviter la panique. Il est aussi très utile pour gérer d'autres émotions difficiles comme l'appréhension, la frustration et la colère.

Lire la suite de l'article "exercices de respiration pour calmer une attaque de panique"

Huiles essentielles et agoraphobie, paniques, angoisses, anxiété...

es huiles essentielles peuvent agir de manière très efficaces mais sont à manipuler et à utiliser avec précaution.

Selon les sortes elles peuvent s'utiliser:

- en inhalation, en les respirant, en les diffusant à l'aide d'un appareil
- en bain, en applications locales
- en les ingérant

Certaines compositions existent en capsules (seules ou en mélange) prêtes à ingérer et d'autres en spray comme par exemple le help spray bio (Huile végétale : Tournesol, Huiles essentielles : Orange d.ouce, Mandarinier, Marjolaine à coquilles), indiqué en cas de stress, états d’angoisse et d’anxiété légers, surmenage, insomnies passagères. D'après ma pharmacienne, il n'agit pas comme le rescue sur l'émotion en direct face à la panique mais aide à se détendre en règle générale (si certaines d'entre-vous l'ont essayé j'aimerais beaucoup avoir vos impressions !).

Ce post parle des huiles essentielles que l'on trouve en flacons. La normalisation des huiles, de leur conditionnement etc... est restrictive et se veut rendre des produits aux qualités et à la sécurité optimales.

Je me concentrerai pendant ce post sur les états qui nous préoccupent et reste donc dans le champ des angoisses, anxiété, panique, même si les huiles citées peuvent recouvrir plusieurs autres usages.

Que vous achetiez un flacon pour une application locale, par voie orale ou même en diffusion, il est toujours nécessaire d'avoir l'avis (ou même la prescription) d'un médecin et si non, d'en parler avec votre pharmacienne car mal utilisées elles peuvent avoir des effets secondaires graves.
Il est aussi fortement conseillé d'acheter des marques connues et reconnues (en pharmacie ou magasins bio par exemple).


Précautions d'usage rédigées par pranarom:

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La Microkiné

Je vous donne le lien de l'association française de microkiné,car je vais en parler de manière plus simple (et avec mon expérience personnelle):

http://www.microkinesitherapie.com/

La microkiné ne soigne pas à proprement parlé les phobies, mais je trouve qu'elle peut être un bon complément.

Un microkiné est kiné ou médecin avant de pouvoir passer son diplôme.
En général, on peut faire 3 ou 4 séances par an en "cure d'attaque" puis une ou deux par an ensuite.
Comme il faut laisser le temps au corps (et à la tête!) de se réparer, méfiez-vous si un microkiné vous propose des séances rapprochées (semaine suivante, ou tous les mois etc..) et demandez-lui de justifier afin de voir si c'est vraiment utile.
Une séance dure entre une demie-heure et une heure.
Elle se pratique la plupart du temps en restant habillé et en s'allongeant sur une table.

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l'EFT pour l'agoraphobie et la phobie sociale

Il existe un post de témoignages sur l'EFT (Emotional Freedom Technique) créé par Minus après qu'il ait constaté que beaucoup de forums d'agoraphobes et de phobiques sociaux anglophones en parlaient pour guérir ou apaiser les phobies:

http://www.entraide-ago-ps.com/t538-l-eft-emotional-freedom-techniques

Ce post se veut plus technique puisque je sais que beaucoup d'entre-nous ne peuvent pas (ou n'ont pas eu le courage) de lire le manuel gratuit de Gary Craig qui est ici en pdf de 103 pages:

http://www.wisdomofbeing.com/EFT_francais.html

Gary Craig, le fondateur, a voulu que cette technique de libération des émotions, qui agit par tapotements, soit accessible à tous. On peut donc l'apprendre seul même si des thérapeutes existent pour vous orienter, vous aider notamment sur le choix des phrases à travailler.


Beaucoup la pratiquent même par téléphone (ce qui évite les déplacements quand on est coincé chez soi par l'ago et permet aussi de trouver un thérapeute avec qui on est à l'aise sans contrainte géographique). Une séance coûte de 40 € à... plus de 100 € selon les praticiens !
A savoir que la qualité du thérapeute n'est pas forcément proportionnelle au prix et comme toutes les médecines alternatives mieux vaut se renseigner au maximum.

De plus, l'EFT ne remplace en aucun cas un diagnostique médical établi par un médecin, ni un suivi psy, une psychothérapie, un traitement médicamenteux etc... On peut donc la considérer comme une aide supplémentaire notamment dans la lutte contre la panique, les peurs, mais pas comme une solution unique qui résoudrait tous les problèmes.

Je vais résumer quelques techniques d'EFT pour celles et ceux qui sont intéressés grâce à un mini manuel mis en ligne gratuitement sur ce site:


http://www.eft-liberation-des-emotions.com/?gclid=CIXXjPvE26wCFZQhtAodd0RBGA



Lire la suite et la description pour faire de l'eft seul chez soi

Méthode tipi pour l'agoraphobie, les peurs, la phobie sociale

La méthode tipi a pour objectif d'aider à dépasser (à guérir) de nos peurs. Elle est préconisé pour l'agoraphobie, la phobie sociale, la claustrophobie, les phobies simples, les états dépressifs, l'irritabilité, l'angoisse etc...
Elle travaille sur les émotions dont se souvient le corps et permet au patient de les revivre de manière à les désactiver définitivement.


Lien du texte qui suit: http://www.tipi.fr/tipi.technique.html


" En savoir plus sur la technique d'identification sensorielle des peurs inconscientes


Nos peurs sont, sans aucun doute, la clé des souffrances émotionnelles, sachant que ce sont elles qui conditionnent le plus fortement les réflexes de défense : la fuite, l’inhibition, l’agressivité et, de façon plus inattendue, la prise de pouvoir. Par ailleurs, pour qu’il y ait peur, il faut admettre qu’une première expérience désagréable ait préalablement été vécue. C’est cette première expérience qui doit être retrouvée pour désactiver les comportements qu’elle induit.Sans en connaître encore avec certitude le mécanisme biologique, les résultats obtenus sur un grand nombre de personnes montrent que, lorsqu’une situation à l’origine d’une réaction de peur est revécue, cette dernière est désamorcée. Encore faut-il que ce « revécu » ne soit pas une projection intellectuelle mais bien une réalité émotionnelle, sensorielle. Autrement dit, c’est à travers son ressenti physique et non avec son intellect qu’il faut rechercher l’origine de la peur . Et c’est souvent là toute la difficulté, tant nous sommes habitués à réfléchir plutôt qu’à ressentir. Pourtant, à travers ses sens, chacun peut remonter jusqu’aux traces les plus anciennes de ses peurs qui, dans la plupart des cas, se révèlent être les plus déterminantes. Très simplement, il est possible de se reconnecter aux multiples événements survenus lors de la naissance et même jusque dans le ventre maternel.
De nombreuses pratiques thérapeutiques ont déjà emprunté plus ou moins partiellement cette voie. En fait, il semble que la réussite de Tipi tienne en l’assemblage de quatre principes déterminants.


La peur

La peur est définie comme une émotion ressentie en présence ou dans la perspective d’un danger. Dans ses formes primaires, la peur se présente sous deux types de manifestations : la peur passive caractérisée par des phénomènes d’inhibition, de paralysie, et la peur active marquée par l’affolement verbal ou moteur. Les réactions liées à un danger possible sont d’influence et d’aspect très divers : l’appréhension, le stress, la crainte, l’inquiétude, l’anxiété, l’angoisse. Elles relèvent toutes d’un sentiment d’impuissance devant les dangers d’un monde estimé menaçant. Le terme « danger » doit être entendu au sens le plus fort du terme, à savoir comme une confrontation avec la mort. Cette confrontation peut être directe (mort physique) ou indirecte (pertes matérielles ou relationnelles qui peuvent diminuer les chances de survie).
Dans notre démarche, cette notion de confrontation avec la mort est déterminante. À travers la manifestation de la peur, il s’agit en effet de rechercher le danger qui l’a générée. Dans les cas de pathologies graves ou dans tous les cas de phobies, comme il sera montré par la suite, cette recherche conduit en période prénatale ou à la naissance et c’est toujours une confrontation directe avec sa propre mort qui est identifiée comme responsable de la souffrance. (...)
Bien sûr, le « danger » initial responsable de la peur peut être assimilé à l’événement traumatique recherché habituellement par les thérapeutes, mais cette recherche est généralement teintée d’une connotation psychologique, qui entraîne un point de vue essentiellement relationnel sur l’événement. Par exemple, si un fœtus a cohabité avec un jumeau qui n’a pas survécu, le traumatisme, s’il est identifié, sera essentiellement analysé dans ses implications relationnelles (sentiment de détresse, de solitude ou d’abandon, rapports fusionnels avec son entourage, incapacité à vivre des relations durables ou, au contraire, à assumer les ruptures, etc.). Le même événement abordé par le biais des manifestations de la peur peut conduire, par exemple, à revivre une perte de connaissance provoquée par le phénomène d’aspiration particulièrement marqué qui accompagne l’évacuation du jumeau. En abordant les sensations répulsives engendrées par la situation, c’est le risque physique encouru par la personne qui est mis en relief, alors qu’en analysant psychologiquement son rapport à l’événement, c’est la relation affective de la personne avec son environnement qui est développée. Côté physique, la disparition du jumeau apparaît comme un événement violent mettant en jeu la survie physique de celui qui reste. Côté psychologique, cette disparition est surtout considérée comme un manque affectif difficile à surmonter. En fait, il paraît évident que c’est le ressenti physique éprouvé lors d’un événement particulièrement désagréable qui induit des répercussions psychologiques indésirables. Par la suite, lorsque l’introspection s’arrête à cet impact psychologique, elle ne va pas jusqu’au cœur de la souffrance physique qui reste activée dans la mémoire sensorielle. Certes, à l’évidence, nous sommes plus à l’aise dans une approche psychologique, mais si l’on parle guérison, le ressenti physique est porteur de résultats nettement plus avantageux.


Le ressenti physique


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Tableau d'une exposition par le Dr Franck Peyré

Recopié du livre Faire Face à l’Agoraphobie du Docteur Franck Peyré (édition Retz), avec son aimable autorisation.

Tableau d’une exposition (2), p.215:

Voir le tableau

Principes de base des Thérapies Comportementales et Cognitives agoraphobie, phobie sociale, phobie spécifique.

Les TCC regroupent des techniques validées scientifiquement.

Elles se distinguent des autres thérapies par le rapport collaboratif qui unit le patient au thérapeute. De plus, par cette méthode, le patient s'investit de manière active par la réalisation d'exercice en situation.

Nos comportements fonctionnent en interaction avec les émotions et les cognitions (pensées): les TCC interviennent sur ces 3 composantes.

COMPORTEMENTS

Les comportements dysfonctionnels ont été appris dans certains contextes puis maintenus par l'environnement.

EMOTIONS

La situation ne crée pas l'émotion mais c'est l'interprétation que l'on s'en fait. Les TCC aident à la prise de conscience et l'identification des émotions afin de se les approprier.

COGNITIONS

Les cognitions sont les pensées automatiques qui constituent le dialogue intérieur. Elles sont souvent rigides et à l'origine des émotions et des comportements.

Les Techniques utilisées en TCC:

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Médicaments et agoraphobie et phobie sociale

Bonjour !

Le site psycom75 a des brochures en ligne qui décrivent les médicaments psy et certains d'entre-eux sont souvent donnés pour l'agoraphobie, les angoisses, la phobie sociale...
Ce post a valeur informative et ne prône en aucun cas l'usage des médicaments. Ces brochures ont l'air de donner peu d'info sur les éventuels effets secondaire ainsi que sur la dépendance (je ne les ai pas toutes lues !) mais elles peuvent vous informer sur l'action de ces médicaments et les précaution d'usage.

Mieux vaut savoir ce que l'on ingère et qui peut, comme on n'a pu le voir sur le forum:


1: Devenir une spirale:

http://www.entraide-ago-ps.com/t76-temoignage-spirale-medication-et-psychiatres?highlight=spirale

2: Devenir une dépendance et poser énormément des soucis énormes lors du sevrage:

http://www.entraide-ago-ps.com/t653-les-symptomes-de-sevrage-des-medicaments-psychiatriques?highlight=sevrage

Voici des liens:

Lire les liens

Hypnothérapie pour guérir de l'agoraphobie

Texte recopié avec l'aimable autorisation de l'auteur, Christophe Chaumet, hypnothérapeute.

Les manifestations physiologiques de l'agoraphobie sont celles de l'émotion de base, c'est-à-dire la peur.

L'agoraphobie se caractérise par le fait que cette peur est déclenchée par la présence de la personne dans un type de lieu donné. L'origine de la peur est inconsciente, comme dans les angoisses ou les phobies spécifiques. Dans l'agoraphobie, la peur n'est pas déclenchée par un événement ou un objet très spécifique, elle a été généralisée à tout un ensemble de lieux.
L'agoraphobie peut être combinée à d'autres pathologies, comme de la dépression ou des névroses, la personne pouvant alors présenter tout un ensemble de symptômes qui ne sont pas spécifiques à ce trouble.

MODELE THERAPEUTIQUE.

A l'origine de l'agoraphobie, on trouve le même mécanisme que dans les angoisses, c'est-à-dire qu'il existe dans l'esprit de la personne agoraphobe des processus inconscients qui génèrent de la peur.

L'agoraphobe a donc des crises d'angoisses qui peuvent se déclencher n'importe quand. Lors d'une crise, l'agoraphobe va associer la peur ressentie avec le lieu où il se trouve. Cette association est d'autant plus forte que la peur est intense. C'est un des rôles de la peur que de provoquer la mémorisation de la circonstance d'apparition de l'émotion. Il est important de se souvenir de ce qui nous fait peur, de façon à pouvoir l'éviter par la suite. Sauf que dans la cas de l'agoraphobie, cette association n'est pas pertinente. Le lieu associé à la peur n'a aucun rapport avec le déclenchement de l'émotion, mais l'agoraphobe n'a pas conscience de l'origine de sa peur et il ne peut pas faire autrement que l'associer aux stimuli qu'il a au moment de la crise.

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L'hypnothérapie pour guérir les attaques de panique.

ecopié avec l'aimable autorisation de Christophe Chaumet, hypnothérapeute.

DEFINITION DU TROUBLE PANIQUE (ATTAQUE DE PANIQUE)


Le trouble panique fait partie de la catégorie des troubles anxieux, qui sont des troubles basés sur la peur. Le trouble panique se caractérise par des crises soudaines et violentes de peur intense, crises qui se répètent de façon totalement imprévisible.

Les personnes souffrant de trouble panique développent généralement une forte anxiété entre les crises, se demandant quand et comment la prochaine va se produire.

Le trouble panique conduit souvent à la création de phobies, ou d'agoraphobie, par association entre une crise et les circonstances de la crise, ou entre la crise et un objet présent lors de la crise. Par exemple, une personne qui a une attaque de panique dans un ascenseur a de fortes chances de se créer une phobie des ascenseurs et va commencer à les éviter autant que possible.
Les symptômes

Les symptômes de l'attaque de panique sont ceux d'une peur intense, notamment:

* douleur ou oppression dans la poitrine
* étourdissements
* sensations de picotements dans les extrémités
* sensation de déréalisation
* sensation de dépersonnalisation
* peur de mourir
* peur de devenir fou, de perdre le contrôle de soi
* nausées, et autres problèmes abdominaux
* coeur qui bat vite et fort
* suées mains moites
* tremblements
* souffle coupé, problèmes respiratoires
* jambes molles
* etc.

Par rapport aux autres troubles anxieux, ce qui caractérise le trouble panique sont: l'intensité des sensations ressenties, la soudaineté des crises, leur caractère limité dans le temps, en général de l'ordre d'une dizaine de minutes, et le fait qu'elles soient imprévisibles.
MODELE THERAPEUTIQUE

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La PNL comme aide pour la phobie, agoraphobie, phobie sociale?

La PNL peut s’avérer utile dans les troubles phobiques ou l’anxiété généralisée.Certaines publication font états de bon résultats pour le traitement des états de stress post-traumatique.

L'article de wiki sur la PNL est très complet, en voici quelques extraits:

* Programmation : Le mot programme fait référence à l’ensemble de nos automatismes, qu’il s’agisse d’automatismes cognitifs, émotionnels ou comportementaux.
* Neuro : Le mot neuro fait référence aux neurones, à notre système nerveux central et notre système nerveux périphérique qui établissent des corrélations, utiles ou nuisibles, entre nos percepts.
* Linguistique : Le langage nous permet de communiquer et de structurer notre pensée; il véhicule notre culture.

Ses créateurs se positionnent ainsi :
« Nous ne sommes pas des psychologues, nous ne sommes pas non plus des théologiens ou des théoriciens. Nous n’avons pas d’idée à propos de la nature "réelle" des choses, et cela ne nous intéresse pas particulièrement ».

Même si les fondateurs ne considèrent pas leur domaine d'étude comme une science, ils utilisent un langage scientifique et font référence à des théories scientifiques pour justifier les techniques qu'ils ont construites, ce qui, pour certains, justifie l'appellation de pseudo-science.

En PNL on estime qu’un accompagnement ne doit pas durer plus de six mois, au-delà de cette durée le praticien PNL se devant d’essayer autre chose ou d’orienter le patient vers un autre professionnel plus adapté, voire vers un psychiatre en cas de problèmes lourds et résistants, de préférence en essayant d’organiser un passage de relais des informations.

Son rôle :

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l'EMDR pour guérir de l'agoraphobie et de la phobie sociale ?

Le principe de la thérapie EMDR

Quand des expériences inquiétantes se produisent, elles sont stockées dans le cerveau avec toutes les images, bruits, pensées et sentiments qui l’accompagnent au moment de l’événement. Quand une personne a été traumatisée, le cerveau semble ne pas pouvoir traiter l’expérience comme il devrait le faire normalement. Par conséquent, les pensées et les sentiments négatifs de l’événement traumatique sont « emprisonnés » dans le système nerveux. Puisque le cerveau ne peut pas traiter ces émotions, l’expérience et/ou les sentiments qui l’accompagnent sont souvent supprimés de la conscience. Cependant, la détresse continue de se manifester dans le système nerveux où elle cause des perturbations dans le fonctionnement émotif de la personne.

La technique de thérapie EMDR fait deux choses très importantes. D’abord, elle « débloque » les mémoires et les émotions négatives stockées dans le système nerveux, puis, elle aide le cerveau à re-traiter l’expérience (au sens informatique de traitement de l’information) pour qu’elle soit « digérée ».

Le praticien travaille doucement avec le patient, le guidant progressivement pour rendre à nouveau visite à l’incident traumatique. Quand le souvenir est évoqué, les patients refont alors l’expérience des sensations et des émotions d’une nouvelle façon. La thérapie EMDR permet d’acquérir la compréhension de soi et la perspective qui permettront au patient de choisir ses actions, plutôt que de se sentir impuissant face à leurs réactions. Ce processus peut être complexe s’il y a beaucoup d’expériences reliées aux émotions négatives. Les séances de thérapie EMDR continuent jusqu’à ce que les souvenirs et les émotions traumatiques aient disparu.


La thérapie EMDR peut-elle soigner les phobies ? L’agoraphobie ? Les crises de panique ?


Il y a beaucoup d’informations anecdotiques suggérant que la thérapie EMDR est efficace dans le traitement des phobies.

Lire la suite de l'article

Traitement de la phobie sociale

Au départ, il faut aussi traiter les troubles qui peuvent être associés à la phobie sociale, comme la dépression.
Les traitements peuvent être long, surtout si la phobie sociale est ancré depuis longtemps dans le comportement de la personne.

D'un point de vue médicamenteux: on prescrit généralement des anti dépresseur (AD).

Puis l'on oriente le patient vers une Thérapie Comportementale et cognitive qui agit sur trois niveaux:

1: le comportement, c'est-à-dire sur les symptômes physiques qui poussent la personne à l'évitement.
La personne exprime ses peurs et peut prendre conscience qu'elles ne sont pas réelles pour les autres mais dépendent de son propre regard.

2: les pensées automatiques qui sont souvent du type "je ne suis pas capable", " je ne vais jamais y arriver", "je vais paraître ridicule"
(voir à ce sujet le post de Liliana sur les fiches de Beck http://www.entraide-ago-ps.com/methodes-f6/les-fiches-de-beck-t263.htm)

Suite de l'article ''traitement de la phobie sociale"

Traitement de l'agoraphobie

Il est tout d'abord important d'établir un diagnostique précis de ce dont on souffre parce que parfois c'est une phobie sociale, ou une phobie spécifique (ex. phobie du sang), une dépression, de l'anxiété généralisée etc... qui provoquent des symptômes de type agoraphobiques.
Un psychiatre, ou un psy qui pratique les Thérapies Comportementales et Cognitives pourra vous aider. Pour en trouver un dans votre région, voici le lien de L'AFTCC:

http://www.aftcc.org/

TRAITEMENT DE L'AGORAPHOBIE.

Les plus reconnus pour leur efficacité:

*Les Thérapies comportementales et Cognitives ( http://www.entraide-ago-ps.com/methodes-f6/principes-de-base-des-therapies-comportementales-et-cognitives-agoraphobie-phobie-sociale-phobie-simple-t264.htm )
Selon la plupart des études, les TCC aident 75% des agoraphobes (à guérir ou à diminuer nettement leurs symptômes).

*Les médicaments:

- Les antidépresseurs(AD): prescrits dans le cadre de l'agoraphobie, ils nécessitent une prise sur une longue durée. Ils traitent plus la dépression qui accompagnent l'ago que le trouble en lui-même.

- Les tranquillisants(= anxiolitiques): Pour calmer l'anxiété ou la panique très rapidement (en une demie-heure). Ils ne guérissent pas non-plus l'agoraphobie mais permettent, dans un premier temps, de ressortir en pouvant gérer les attaque de paniques.

D'autres méthodes:

Suite de l'article ''traitement de l'agoraphobie"

Stress Agoraphobie Spasmophilie et Trouble panique

Ceci est un article écrit par le Docteur Gilles Pentecote qui demontre
que le stress peut aboutir à des crises de spasmophilie comme à de
l'agoraphobie, des paniques, des phobies spécifiques.
L'auteur en explique le schémas, les causes (pourquoi le stress aboutit à de l'agoraphobie pour certains mais pas pour tous par exemple) puis évoque les moyens de traitements (efficaces ou non) ainsi que les techniques que l'on peut mettre en place.
Tout est vraiment synthétisé et accessible.

DES STATISTIQUES ALARMANTES


A l’heure actuelle, les effets du stress peuvent toucher quasiment tout le monde : plus de 60% des adultes actifs se disent stressés. Les effets secondaires du stress sont extrêmement fréquents, comprenant principalement les troubles du sommeil (30 à 40% des adultes), et des troubles psychosomatiques divers (représentant au moins 30% des consultations en médecine générale), dont le duo tétanie / spasmophilie . Entre l’âge de 15 et 30 ans, on estime selon les méthodes statistiques, que 10 à 20% de la population est occasionnellement victime de troubles spasmophiles ; Cela risque de déboucher sur un trouble panique isolé (1% de la population), une agoraphobie (3%) ou une phobie spécifique (8 à 10%). Très souvent aussi, le stress peut conduire à une véritable addiction : dépendance à l’alcool, au tabac, aux drogues, ou à des anxiolytiques – cela concernant 15 à 20% de nos contemporains ; Parfois il conduira à la dépression (10 à 15%), voire sera un cofacteur déclenchant d’un trouble obsessionnel compulsif (3% ). Voyons comment tout cela risque de se mettre insidieusement en place si nous n’y faisons pas attention. Cela nous concerne tous: la plupart d’entre nous ont pu remarquer qu’un état de stress aigu se manifeste parfois dans le corps par des troubles divers : tachycardie, sueurs, tremblements, oppression respiratoire, migraine, mal de ventre etc. Nous vous proposons dans cet article de mieux comprendre ce qui se passe alors, et comment certaines personnes peuvent glisser dans ce que l’on appelle la spasmophilie, la crise de panique, voire par phénomène de conditionnement risquer de développer des troubles phobiques divers. Nous donnerons à chaque étape des notions sur la conduite à tenir . Aussi la simple lecture de cet article sera susceptible à elle seule de prévenir de nombreux troubles, car on saura tout simplement quels sont les pièges à éviter. Et pour les personnes qui souffrent déjà de telles affections, cet article sera une base de réflexion et proposera plusieurs pistes de prises en charge efficaces.

1-LE STRESS

La vie nous fait passer par des phases de tension et les phases de détente, qui se succèdent selon les aléas des évènements de la journée. Et nous finissons en général par retomber sur nos pieds tous les soirs . degré de stress

Lever travail pause travail soirée

Mais il y a des périodes de la vie qui sont plus difficiles:

* Quand il y a plus de périodes de stress que de détente,
* Quand notre degré de résistance est abaissé (maladie, manque de sommeil, déficiences ortho-moléculaires…)
* Et selon notre façon de considérer les problèmes de la vie, surtout si on a tendance à sous estimer notre capacité à les surmonter,

Il arrive alors un moment où on ne peut plus se détendre du tout.

LA PERCEPTION DES SYMPTOMES

Dans ces situations, les réactions physiologiques corporelles liées à la stimulation du système nerveux orthosympathique (contractions musculaires externes et internes, accélération du rythme cardiaque, …) vont deviennent perceptibles : elles se manifestent à notre conscience, et nous nous rendons compte que notre corps « déraille ».

Suite de l'article stress agoraphobie spasmophilie et trouble panique

Le sentiment d'abandon par Virginie Megglé

Voici un article de Virginie Megglé, que j'ai trouvé très intéressant et qui peut aussi accompagner le sujet de Steph (auquel personne n'a encore osé répondre ):

http://www.entraide-ago-ps.com/t415-la-dependance-affective

ABANDON ET SENTIMENT D'ABANDON


(...)

Cette solitude, lorsqu’elle est mal vécue, c’est-à-dire subie comme une injustice ou accompagnée d’une sensation de trahison, semble bien caractériser le sentiment d’abandon. Qu’il se manifeste dans une situation qui suffise à le justifier ou dans une autre qui l’induit sans pour autant l’expliquer ; qu’il soit compréhensible ou insupportable pour celui qui le vit ou pour celui qui le constate.

L’abandon, anciennement « à bandon », trouve son origine dans la langue germanique et signifie littéralement « au pouvoir de ». Le verbe abandonner qui en découle signifiant l’action de quitter… de cesser de s’occuper… de livrer au pouvoir de… Il en irait pour la personne qui éprouve éloignement, séparation ou opposition comme de l’abandon de ne pouvoir supporter d’être différenciée de l’autre sans se sentir désespérément livrée à soi-même ou à on ne sait quelles forces du mal. Sans raison d’être si ce n’est celle de reconquérir, par tous les moyens, le cœur, la présence de celui qui la quitte.

Expression d’une souffrance dans la relation à l’autre, le sentiment d’abandon se traduit par toutes sortes de manifestations, repli sur soi, dépression, exil, pleurs, conduites d’anxiété, agressivité, auto-mutilation. Et s’accompagne souvent de sentiments corollaires tels celui d’injustice, d’impuissance ou d’insécurité… Et parfois leur contraire. Il prend sa dimension dans l’intime. Dans l’histoire de la personne. Génère parfois de la violence – colère, révolte, défi provoquant - et à l’opposé, retraite, soumission, paralysie. L’un ou l’autre, en général dans la démesure. Difficile à porter sur la place publique, il doit être pensé et appréhender à cœur ouvert.

(...)

Le Petit Poucet suggère à ceux que leurs parents oublieraient de rejaillir en faisant appel à l’invention, à l’imagination, c’est-à-dire à leurs forces créatrices. Et propose de s’emparer des difficultés de la vie comme d’une occasion de s’ouvrir à seconde naissance. De devenir auteur de soi-même et responsable, plutôt que de s’accepter condamné à l’impuissance, résigné au martyr, sans moyens de réagir sitôt que l’on se sent délaissé. D’une façon symbolique, cette séparation brutale, qui en tous points mettrait en évidence l’indignité des parents, s’avèrerait souhaitable si ce n’est essentielle, pour rompre (de part et d’autres) avec les liens de dépendances infantiles. On peut voir dans ce conte une métaphore de la nécessité de marquer la distance entre parents et enfants et d’encourager ceux-ci à l’éloignement.
Face à cette histoire, celle de « Tanguy » dans le film éponyme d’Étienne Chatillez, n’est guère plus enviable. L’enfant comblé, qui ne s’est jamais senti abandonné, refuserait la nécessité de la séparation.


DU SENTIMENT D'ABANDON

Le ressort de certains enfants frappés, dans des circonstances réellement tragiques, par un abandon réel m’a souvent éblouie. Quand la mort par exemple s’immisce soudain dans leur vie pour supprimer un de leurs parents. Parfois les deux. Leur capacité à rebondir est surprenante

Suite de l'article de Virginie Megglé sur le sentiment d'abandon

Le sentiment d'insécurité par Virginie Megglé

Article écrit par Virginie Megglé.

" L’évocation et l’invocation répétitives de la «sécurité» comme enjeu politique à travers les médias m’ont amenée à me demander comment, aujourd’hui, le but de sécurité, à la source de la confiance en soi et de ses capacités d’ouverture sur le monde, en venait à servir de pré-texte au tout-sécuritaire, qui parfois déclenche l’inquiétude plus qu’il ne l’apaise.
Face à des parents dominés par leur sentiment d’insécurité, il arrive que l’enfant affiche (simule) des attitudes de grande assurance: tout-savoir, témérité, omnipotence. Dissimulant l’inquiétude de ne pouvoir entrer en contact avec le monde tout en feignant d’y parvenir sans problème. Comme si l’inquiétude parentale anesthésiait le propre sentiment d’insécurité de l’enfant, au point que celui-ci donne l’impression de ne pas en être l’objet. Tant celui de l’adulte le trouble, l’encombre, le paralyse.
On peut se demander si celui ou celle qui remplit la fonction parentale - dans le réel ou par substitution symbolique – n’alimente pas, comme malgré lui, l’inquiétude plus qu’il n’invite à la surmonter et à l’apaiser, quand il ne peut plus concevoir ni émettre à l’égard de l’enfant de fiction directrice tangible, réconfortante, dans le sens de la vie. Comme si, au-delà de l’apparence rassurante du tout-sécurité, ne parvenant à autoriser l’apaisement de l’enfant, il le maintenait sans cesse en devoir de vigilance extrême. Comme si l’adulte - ou l’état qui le représente - ne pouvait projeter l’enfant dans un avenir correct qui entrât en écho et en correspondance avec la réalité de cet enfant-là.
(...)
Aussi, quand l’actualité met en valeur l’évidence et le bien-fondé de sa philosophie, je crois qu’il est bon de rappeler que si Freud a élaboré le complexe d'Œdipe, la conception de ceux d'infériorité et de supériorité, à la source desquels se trouve cette insécurité constitutive de l’homme qu’il a mise en lumière, revient à Adler.

• Développement

Pour commencer, je soulignerai, une fois de plus, cette pensée: «Être humain signifie souffrir d’un sentiment d’infériorité qui incite constamment l’être à le surmonter».
Partant de là, j’ai tenté d’approcher certains processus de structuration de la personnalité d’un enfant, au sein d’une relation maternelle inquiétante. Et la structuration de cette relation, lorsque le sentiment d’insécurité inhérent au petit de l’homme, est exacerbé tant chez la mère que chez l’enfant. Comment, à partir de ce sentiment premier, s’élabore et s’installe, même déguisée en son contraire, une insécurité profonde qui marque de son empreinte le style de vie….
« Toute la psyché de l’enfant étant imprégnée » comme le soulignent Mormin et Viguier, « du rapport avec l’autre », je me suis demandée comment, dans les premiers temps, les premières années de la vie, la présence de cette autre pas tout à fait autre qu’est la mère pouvait interférer de façon déterminante dans le développement ultérieur de l’enfant, par le biais des transmissions. D’indicible à indicible. De corps à corps. D’inconscient à inconscient. D’incompris à incompris. Et quel était le sens, à travers le non-dit des émotions, des réactions de l’enfant ? Quand ces réactions sont induites par exemple, par des phénomènes de mimétisme plus ou moins conscients, qui le conduisent à s’identifier à sa mère ou à la protéger. Ou encore à se contre-identifier à son père…
Ces réactions, bien sûr, trouvant des expressions différentes selon le milieu, l’histoire, la culture familiale, la position dans la fratrie, selon que l’on soit fille ou garçon.
Autrement dit, quels peuvent être les effets de transmission du sentiment d’insécurité dans la relation maman enfant ?
Comment celui-ci, quand il n’est plus moteur de progrès, se traduit-il dans le comportement de qui en souffre au fur et à mesure qu’il grandit ? Est-ce qu’il n’est pas à la source de certains réflexes ou comportements sécuritaires qui tout en prétendant rassurer exprimeraient en fait une inquiétude inhibante et fondamentale (bien que parfois figée ou neutralisée) chez celui ou celle qui les exprime.
Comment, l’inquiétude, une fois installée, aggrave le sentiment premier d’infériorité tant chez l’enfant que chez la mère, lorsque cette dernière par exemple se sent coupable de cette infériorité car elle se vit incapable de rassurer au cœur de ce cocon où se nourrit -ou se désagrège- le sentiment communautaire inné ?

Suite de l'article de Virginie Megglé

Définition des différents types de névrose et de la névrose phobique

NÉVROSE: DÉFINITION, par le vulgaris-médical

Affection psychiatrique se caractérisant par des troubles du comportement dont le malade est conscient, mais qu'il ne peut dominer. Elle se traduit par des troubles de l'affectivité et de l'émotivité, mais le malade garde ses fonctions mentales intactes. En effet, contrairement à la psychose, la névrose n'altère pas gravement la personnalité.
D'une manière générale, la névrose est due à un conflit psychique non résolu (impossibilité de choisir entre 2 pulsions contradictoires, d'intégrer un interdit, de surpasser un traumatisme, ...). En fait, c'est une étape de la maturité psychique qui n'a pas été franchie.
On parle de névrose de transfert, ou psychonévrose, quand l'origine du trouble est liée à un conflit ancien.
On appelle névrose actuelle celle provoquée par un traumatisme récent ou à une souffrance narcissique. Ceci entraîne des troubles psychiatriques, plus ou moins graves suivant le type de névrose :

* Angoisse
* Agressivité
* Manque d'assurance en société (qui se traduit souvent par de l'agressivité, en compensation)
* Interprétation passionnelle des évènements (le sujet ne sait pas " garder la tête froide ")
* Frigidité ou impuissance

Il existe différents types de névrose.

La névrose d'angoisse

Elle fait partie des névroses actuelles. La crise est brutale. Elle se traduit par :

* Une grande fatigue
* Des maux de tête violents
* Une impression de malaise général
* Des sueurs
* Une pâleur
* Des palpitations
* Une accélération du rythme cardiaque
* Une accélération de la respiration
* L'apparition de douleurs diffuses (mal au ventre, angine de poitrine, spasme de l'estomac, tremblement)
* Une ouverture du diamètre des pupilles (mydriase)
* La peur des espaces clos (claustrophobie)
* La peur des lieux publics (agoraphobie)

Suite de l'article

Quel est votre niveau de spasmophilie ?

Voici un test concernant la spasmophilie. Il est extrait du livre du Docteur Jean-Loup DERVAUX, La Spasmophilie, comment la reconnaître et la maîtriser, éditions Dangles.
Je vous en recopie tout d'abord un bout de la quatrième de couverture:

" La première partie (de ce livre) va familiariser le lecteur avec la nature et le mécanisme de la spasmophilie, ses causes favorisantes, son évolution, les maladies qui lui sont apparentées, sans oublier l'importance donnée au terrain spasmophile qui sous-tend la maladie.
La seconde partie envisage les différents traitements possibles, aussi bien allopathiques que les médecines alternatives, ainsi que les règles d'hygiène de vie et de diététique destinées à éviter l'apparition de la maladie. Tactiques de traitement et résultats escomptés sont ensuite envisagés. La prise en charge, de fait de la nature même de cette affection, aboutit plus à une maîtrise qu'à une guérison absolue ( une sorte de "mise en guérison surveillée" de la maladie).
"

Ce livre explique clairement tous les aspects de la spasmophilie, il est complet et très facile à lire.

Evidemment, le test qui suit n'a pas de valeur scientifique et ne pose pas de diagnostique comme le ferait un médecin. On peut aussi le voir comme un curseur du stress ressenti à un moment donné.


QUEL EST LE NIVEAU DE VOTRE SPASMOPHILIE?
Cette série comporte 30 propositions, d'une ou plusieurs composantes.

S'il y a plusieurs composantes dans une proposition, vous devrez parfois choisir l'une ou l'autre.

Une proposition peut aussi associer plusieurs composantes de nature différente, exemple ligne 10, boule dans la gorge et/ou enrouement subit. Si vous cumulez les deux: cotez la plus fréquente + 1 point.

Enfin parfois plusieurs composantes peuvent être de même nature. Exemple: proposition 4 spasme colique/ douleurs abdominales: donner une réponse globale sur l'ensemble des composantes.

Jamais= 0
Parfois= 1
Souvent= 2
Toujours= 3

1. fatigue matinale
2. anxiété chronique
3. respiration haletante/parole hachée

Suite du test de spasmophilie de Jean-Loup DERVAUX

Test échelle d'anxiété d'Hamilton

É chelle d'Anxiété d'Hamilton (Ref: Hamilton MC .(1959), «Hamilton
Anxiety rating scale -HAM A-»).


Parmi les quatorze propositions suivantes, déterminez celles qui correspondent le mieux à votre état en affectant à chaque groupe de symptômes une note entre 0 et 4:
0: Absent, 1: Léger, 2: Moyen, 3: Fort, 4: Maximal.

Humeur anxieuse:
Inquiétude - Attente du pire - Appréhension (anticipation avec peur) – Irritabilité-
Consommation de tranquillisants
0: Absent, 1: Léger, 2: Moyen, 3: Fort, 4: Maximal.

Tension:
Impossibilité de se détendre - Réaction de sursaut - Pleurs faciles - Tremblements -
Sensation d'être incapable de rester en place – Fatigabilité.
0: Absent, 1: Léger, 2: Moyen, 3: Fort, 4: Maximal.

Peurs:
De mourir brutalement - D'être abandonné - Du noir - Des gens - Des animaux - De la foule - Des grands espaces - Des ascenseurs - Des avions - Des transports ...
0: Absent, 1: Léger, 2: Moyen, 3: Fort, 4: Maximal.

Insomnie:
Difficultés d'endormissement - Sommeil interrompu - Sommeil non satisfaisant avec fatigue au réveil - Rêves pénibles - Cauchemars – Angoisses ou malaises nocturnes.
0: Absent, 1: Léger, 2: Moyen, 3: Fort, 4: Maximal.

Fonctions intellectuelles (cognitives):
Difficultés de concentration - Mauvaise mémoire – Cherche ses mots – Fait des erreurs.
0: Absent, 1: Léger, 2: Moyen, 3: Fort, 4: Maximal.

Humeur dépressive:
Perte des intérêts - Ne prend plus plaisir à ses passe-temps - Tristesse - Insomnie du matin.
0: Absent, 1: Léger, 2: Moyen, 3: Fort, 4: Maximal.

Suite du test d'anxiété et résultats

Pensées rationnelles pour surmonter une attaque de panique

1 LA PEUR D’UN INFARCTUS.

- L’augmentation du rythme cardiaque s’avère totalement inoffensive pour le cœur
- Le cœur est un muscle constitué de fibres très denses et très fortes avec de grandes capacités
- Pendant une attaque de panique le cœur bas rapidement et est très oxygéné alors que lors d’un infarctus le cœur manque d’oxygène et le principal symptôme est une douleur intense et continue au centre de la poitrine.
- Pendant un infarctus la pression et la douleur augmente quand on bouge alors que pendant une attaque de panique les symptômes diminuent quand on bouge pour sortir de la situation.

Exemples de pensées réalistes pour des symptômes de battements cardiaques accélérés : Mon cœur est un muscle puissant qui est fait pour travailler. Il ne s’arrêtera pas : il bat vite parce que je suis anxieux. De toute façon j’ai déjà fait beaucoup d’attaques de panique, je n’ai fait aucun infarctus et je n’en suis jamais mort. Je vais le laisser battre et il va revenir à la normale tranquillement comme il l’a toujours fait.

2 LA PEUR D’ETOUFFER

- C’est l’inverse qui se produit en réponse à l’alarme les muscles (thorax, diaphragme, cou) se contractent pour permettre une plus grande expansion du poumon et ainsi une meilleure oxygénation.
- Cette contraction peut être douloureuse mais on ne manque pas d’air : on en a trop.
- En plus la respiration est une fonction réflexe : on est forcé de respirer.
- Les gens prennent souvent trop d’oxygène à cause de l’anxiété mais n’en manquent jamais.
- Ralentir le rythme et l’intensité de la respiration rétablira l’équilibre O2 – CO2 et fera disparaitre la sensation de manquer d’air.

Exemples de pensées réalistes pour des symptômes de sensation d’oppression respiratoire
: Je me sens oppressé parce que je suis très tendu, mes muscles sont contractés. Je n’étouffe pas pour autant au contraire, je respire même plus fort et plus vite que d’habitude. Il est impossible d’étouffer à cause de l’anxiété.
Il y a autant d’air dans le métro que dans la rue, autant d’air dans ma chambre que sur mon balcon. Il ne rime à rien de sortir pour respirer, j’ai tout l’air qu’il me faut ici, d’ailleurs tout ce qui m’entoure se porte bien.


3 LA PEUR DE S’EVANOUIR
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D'où viennent les symptômes d'une attaque de panique ?

Lorsque nous paniquons nous avons les mêmes symptômes que pendant une panique face à un danger réel.
Nos symptômes s’ils étaient justifiés (en réponse à une agression par exemple) ont tous une fonction et un but : nous permettre de fuir, de combattre, de nous protéger.



* La tension artérielle et le rythme cardiaque augmente pour accroitre l’apport d’oxygène aux endroits les plus importants pour notre instinct de survie.

* Les muscles des cuisses et des bras ont un plus gros apport en oxygène pour nous permettre de courir vite et nous donner de la force.

* Contrairement aux cuisses et aux bras les vaisseaux sanguins de la peau, des doigts et des orteils se contractent ce qui provoque l’engourdissement des extrémités et la moiteur des mains.
- ces endroits n’ont pas besoin de beaucoup d’oxygène à ce moment là
- si on se blesse à la surface de la peau on perdra ainsi moins de sang ce qui nous protège d’une hémorragie.

* La digestion ralentie afin de ne pas perdre d’énergie à digérer ce qui peut faire apparaitre différents symptômes :

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Suis-je phobique sociale ? Test d'autoévaluation de la phobie sociale

Pour chacun des 17 items suivants, choisissez la réponse qui correspond le mieux à votre état.
Vous pourrez faire le total pour obtenir votre score afin d'en discuter avec votre médecin.


1. J’ai peur des personnes en position d’autorité:

Pas du tout "0"
Un peu "1"
Quelque peu "2"
Beaucoup "3"
Extrêmement "4"

2. Rougir devant les autres me dérange:

Pas du tout "0"
Un peu "1"
Quelque peu "2"
Beaucoup "3"
Extrêmement "4"

3. Je redoute les soirées et les activités mondaines:

Pas du tout "0"
Un peu "1"
Quelque peu "2"
Beaucoup "3"
Extrêmement "4"

4. J’évite de parler aux personnes que je ne connais pas:

Pas du tout "0"
Un peu "1"
Quelque peu "2"
Beaucoup "3"
Extrêmement "4"

5. Je redoute les critiques:

Pas du tout "0"
Un peu "1"
Quelque peu "2"
Beaucoup "3"
Extrêmement "4"

6. J’évite les activités où l’attention est centrée sur moi:

Pas du tout "0"
Un peu "1"
Quelque peu "2"
Beaucoup "3"
Extrêmement "4"

Suite des questions et résultats du test de phobie sociale

Critères diagnostiques DSM IV de la Phobie Sociale

A. Une peur persistante et intense d'une ou plusieurs situations sociales ou bien de situations de performance durant lesquelles le sujet est en contact avec des gens non familiers ou bien peut être exposé à l'éventuelle observation attentive d'autrui. Le sujet craint d'agir (ou de montrer des symptômes anxieux) de façon embarrassante ou humiliante.

B. L'exposition à la situation sociale redoutée provoque de façon quasi systématique une anxiété qui peut prendre la forme d'une Attaque de panique liée à la situation ou bien facilitée par la situation.

C. Le sujet reconnaît le caractère excessif ou irraisonné de la peur.

D. Les situations sociales ou de performance sont évitées ou vécues avec une anxiété et une détresse intenses.

E. L'évitement, l'anticipation anxieuse ou la souffrance dans la (les) situations(s) sociale(s) redoutée(s) ou de performance perturbent , de façon importante, les habitudes de l'individu, ses activités professionnelles (ou scolaires), ou bien ses activités sociales ou ses relations avec autrui, ou bien le fait d'avoir cette phobie s'accompagne d'un sentiment de souffrance important.

Lire la suite des critères DSM IV de la phobie sociale

Phobie sociale et personnalité évitante

Tableau extrait du livre de Christophe André et Patrick Légeron, La Peur des Autres: trac, timidité et phobie sociale, Ed Odile Jacob et recopié avec l'aimable autorisation de l'auteur.

Citation:

Êtes-vous phobique sociale ou souffrez-vous aussi d’une personnalité évitante ?
Faite votre auto-diagnostique.

Voir le tableau phobie sociale/personnalité évitante par Christophe André

Les différences entre la timidité et la phobie sociale

Tableau extrait de l'ouvrage de Christophe André et Patrick Légeron, La Peur des Autres: trac, timidité et phobie sociale (Edition Odile Jacob) et recopié avec l'aimable autorisation de l'auteur.

Voir le tableau des différences entre timidité et phobie sociale

Nos témoignages sur ce que la phobie sociale nous empêche de faire

Bonjour à tous!

La phobie sociale et la timidité nous freinent parfois de faire des choses, ou nous angoissent à un point qu'on évite certaines situations au maximum.

Certains ont du mal à téléphoner mais n'ont pas de soucis face à la personne, d'autres vivent l'inverse.

Perso, je trouve que "phobique sociale" ou "grand timide" ne donnent pas vraiment d'indications sur la nature de nos blocages ou de nos peurs et pour beaucoup d'entre-vous je ne connais pas les évitements ou les situations qui vous font paniquer ou stresser de manière disproportionnée.

Je propose ce post ou chacun(e) pourra dire ce qui lui fait le plus peur face au regard des autres et "lister" s'il (ou elle) le souhaite les situations les plus embarrassantes, paniquantes pour lui (ou elle).

Lire les témoignages sur ce que la phobie sociale empêche de faire

Phobie sociale, timidité excessive... s'en sortir seul ou consulter ?

Voici un petit questionnaire pour nous aider sur cette question: peut-on se sortir seul de la phobie sociale, d'une timidité extrême ou d'anxiété sociale, ou doit-on consulter pour se faire soutenir dans nos démarches de changement?

Répondre vrai ou faux à ces constatations
:

- Vous avez souvent observé que plus vous affrontiez les mêmes situations sociales, plus votre anxiété diminuait

- En situation sociale, votre anxiété reste contrôlable, même si elle est parfois pénible, et elle atteint rarement le stade de la panique

- L'idée que l'on puisse remarquer votre anxiété sociale ne vous remplit pas de honte, même si cela ne vous fait pas particulièrement plaisir

- Si vous en faites l'effort, vous arrivez le plus souvent à réfléchir sur vos peurs, et à comprendre qu'elles sont excessives

- Si vous êtes en difficulté sous le regard des autres, vous n'en ressentez pas de la honte pendant plusieurs jours ou d'avantage

- Vous ne vous sentez pas particulièrement déprimé

Suite du questionnaire phobie sociale/timidité excessive de Christophe André et résultats

Peut-on guérir de la phobie sociale ?

Sondage témoignages et avis:

Pensez-vous guérir de votre phobie sociale?

Oui, je pense que c''est possible   
   
Oui et non, car je ne pense pas régler le problème en totalité   
   
Oui et non: ça dépend des jours parfois je suis optimiste et parfois je me décourage   

Non, je crois que je peux juste améliorer mon quotidien   

Autre (à préciser dans le post)    

Résultats du sondage "peut-on guérir de la phobie sociale ?"



Les causes de la phobie sociale

Selon Christophe André, la phobie sociale résulte de trois types de facteur.

1: les phobiques sociaux sont des personnes hyper émotives et réactives à la nouveauté, cela très souvent depuis leur naissance (présent en soi)
2: le contexte familial entre en jeu. Les parents par le propre regard qu'il transmettent même inconsciemment et qui sont eux-même isolés socialement, parlant peu, ne recevant pas d'invités, vont évidemment aggraver la tendance à la peur des autres présente chez l'enfant. (transmis)

Suite de l'article sur les causes de la phobie sociale selon Christophe André

Articles du Forum ETAPE pour traiter de l'agoraphobie quand on est seul

Pour celles ou ceux qui ne souhaiteraient pas (ou ne pourraient pas encore) consulter un psy et qui n'auraient pas les moyens ou l'envie d'acheter un bouquin de tcc, voici quelques articles du forum qui pourraient vous aider dans vos démarches afin de commencer le chemin de la guérison ou du mieux-être, seul:

Pour dédramatiser une crise, le fonctionnement des symptôme d'une crise de panique (= leur utilité s'il y avait vraiment des raisons de paniquer):


http://www.entraide-ago-ps.com/t413-d-ou-viennent-les-symptomes-d-une-crise-de-panique-explications-sur-leur-fonctionnement
Les pensées rationnelles que l'on peut mettre en place pendant une crise, pour réapprendre au cerveau la réalité de nos symptômes et faire redescendre l'angoisse:

http://www.entraide-ago-ps.com/t412-pensees-rationnelles-pour-surmonter-nos-peurs-lors-d-une-crise-de-panique


Suite des liens sur l'agoraphobie et de l'article

Les évitements subtils: phobie, agoraphobie, phobie sociale...

Dans son livre Faire Face à l'Agoraphobie, foule, isolement, endroits clos, hauteurs, transports, conduite, etc... le Docteur Franck Peyré expose deux types d'évitement:

* l'évitement évident: éviter une situation ou la fuir ce qui soulage immédiatement notre anxiété mais amplifie nos peurs par la suite.
En gros: Plus j'évite ou plus je fuis et moins je me confronte donc plus j'empire ma peur de faire les fois suivante et augmente mes handicaps (périmètre qui se réduit, vie sociale etc...).


* l'évitement subtil qui tente d'atténuer l'anxiété lorsqu'on affronte les situations redoutées.

Il en existe plusieurs types:

- Certains sont caractéristiques de l'anticipation anxieuse et sont des attitudes psychologiques ("pourvu que...") ou des attitudes physiques (éviter de manger des aliments susceptibles de rendre nauséeux donner la diarrhée).

- D'autres sont des conduites qui cherchent à éviter de penser à l'anxiété ou à ce qui la déclenche et qu'on observe avant et pendant l'exposition à la situation redoutée (mettre la radio, téléphoner à quelqu'un...).

- Ceux qui sont des attitudes ambigües qui consistent à scruter en soi et dans son environnement des signaux qui pourraient être rassurants ou menaçants ("ça va, il n'y a personne"; "ouf la fenêtre est ouverte je vais pouvoir respirer"; "que j'ai chaud"...)

- D'autres encore sont des pensées ou des conduites qui cherchent à rassurer en essayant de minimiser le danger supposé ("ce n'est rien"; "c'est bientôt fini"; rester près de la sortie dans un cinéma...)

Suite de cet article sur les évitements subtils

Définition de l'agoraphobie par Jacques Martel

Cette définition est extraite du Grand Dictionnaire des Malaises et des Maladies, 2ème édition, 2007, par Jacques Martel, aux Éditions Quintessence pour l'Europe, aux Éditions ATMA pour l'Amérique.


AGORAPHOBIE (Voir aussi : ANGOISSE, MORT, PEUR)


L’agoraphobie vient des mots grecs AGORA (qui signifie place publique) et PHOBUS (crainte). C’est la panique de la foule et aussi celle d’en avoir peur.
L’agoraphobie est fortement reliée à une peur inconsciente de la mort. Si j’en suis atteint, je suis probablement une personne très sensible, réceptive à plusieurs niveaux (surtout psychique 5) et possédant une imagination très fertile. Je suis très dépendant sur le plan affectif et je n’ai jamais vraiment coupé le (s) lien (s) maternel (s). J’ai de la difficulté à discerner mon vrai moi de ce que je crée sur le plan psychique, c’est-à-dire des formes-pensées, ce qui entretient mes angoisses. Je suis semblable à une éponge : j’absorbe les émotions d’autrui (surtout les peurs) sans discerner, filtrer ou protéger ce qui m’appartient du reste et j’amplifie autant mes peurs que celles des autres. J’ai donc tendance à me replier sur moi-même, à me sentir responsable de tout, à communiquer très peu sauf avec la personne en qui j’ai énormément confiance, avec qui je me sens en sécurité ; je m’isole donc par crainte de m’éloigner de cette forme de sécurité. Je suis comme un rat en cage et j’ai même tendance à m’accrocher à cette personne, me sentant fragile et ne sachant pas jusqu’où vont mes limites que je crée moi-même et qui briment ma liberté.(...)

Suite de cette définition de l'agoraphobie par Jacques Martel

Suis-je agoraphobe ? Test d'auto évaluation de l'agoraphobie

D'après «La peur d'avoir peur» ; André Marchand, André Letarte, Guide de traitement du trouble panique avec agoraphobie.

Pour chacun des items suivants, choisissez la réponse qui correspond le mieux à votre état.
Vous ferez le total pour obtenir votre score afin d'en discuter avec votre médecin.



A: Vous êtes capable de rester chez-vous:

Seul, sans difficulté " 0 "
Seul, mais avec certaines précautions " 1 "
Accompagné, sans autre difficulté " 2 "
Accompagné, mais avec certaines restrictions ou médicament " 3 "
Non, j’évite complètement la situation " 4 "

B: Vous sortez pour marcher dans la rue près de chez-vous:

Seul, sans difficulté " 0 "
Seul, mais avec certaines précautions " 1 "
Accompagné, sans autre difficulté " 2 "
Accompagné, mais avec certaines restrictions ou médicament " 3 "
Non, j’évite complètement la situation " 4 "

C: Vous sortez pour aller au magasin du coin:

Seul, sans difficulté " 0 "
Seul, mais avec certaines précautions " 1 "
Accompagné, sans autre difficulté " 2 "
Accompagné, mais avec certaines restrictions ou médicament " 3 "
Non, j’évite complètement la situation " 4 "

D: Vous vous déplacez en voiture aux alentours:

Seul, sans difficulté " 0 "
Seul, mais avec certaines précautions " 1 "
Accompagné, sans autre difficulté " 2 "
Accompagné, mais avec certaines restrictions ou médicament " 3 "
Non, j’évite complètement la situation " 4 "

E: Vous pouvez manger à un restaurant:

Seul, sans difficulté " 0 "
Seul, mais avec certaines précautions " 1 "
Accompagné, sans autre difficulté " 2 "
Accompagné, mais avec certaines restrictions ou médicament " 3 "
Non, j’évite complètement la situation " 4 "

F: Vous pouvez "faire la queue" à l’épicerie ou la banque:
Seul, sans difficulté " 0 "
Seul, mais avec certaines précautions " 1 "
Accompagné, sans autre difficulté " 2 "
Accompagné, mais avec certaines restrictions ou médicament " 3 "
Non, j’évite complètement la situation " 4 "


Suite du test d'agoraphobie et résultats

Agoraphobe, je ne sors plus de chez moi: quelles aides trouver ?

Je vous propose de nous faire partager ici par votre expérience les aides que vous avez pu avoir à domicile par exemple, lorsque l'agoraphobie était trop forte et vous empêchait de sortir.

Je sais que les aides, démarches, etc... dépendent de la ville où l'on se situe, mais ça serait cool de pouvoir regrouper toutes nos connaissances d'aide à domicile pour ceux qui sont temporairement coincés chez eux par la phobie.

Comment voir un psy? Une assistante sociale?
Comment pouvoir faire des démarches quand on est bloqué chez soi?

Etc... Etc...

Pour plus de lisibilité car j'espère que ce sujet sera fourni, ça serait gentil de mettre un titre à chacun de vos conseils et pourquoi pas de le colorer en rouge.

Je précise que n'étant pas des professionnels, nos conseils ne seront que des pistes que les futurs lecteurs pourront vérifier en fonction de leur localité, de leurs médecins etc...

Merci


Suite de l'article "agoraphobe, je ne sors plus de chez moi, quelles aides trouver ?"

Les phobies à travers l'agoraphobie, Hélène Deutsch

LES PHOBIES A TRAVERS L'AGORAPHOBIE

(Hélène DEUTSCH)

Freud aurait conseillé en 1908 à Stekel d'introduire le terme d' «hystérie d'angoisse», qu'il préférait à celui, plus classique, de «phobie» pour désigner un certain type de névrose centrée sur la phobie, et dont il désirait souligner la parenté avec l'hystérie de conversion. Rappelons-nous, en effet, que Freud avait démontré l'existence de certaines phobies presque universelles et que, de plus, des entités nosologiques autres que la névrose phobique proprement dite présentent elles aussi des symptômes phobiques.

C'est à partir de l'analyse du petit Hans, en 1905, qu'il isole la névrose phobique; dégage également l'analogie entre certains de ses mécanismes et ceux de l'hystérie de conversion: dans les deux cas, le refoulement aboutit à une séparation de la représentation et de l'affect. Mais si, dans l'hystérie de conversion, la libido est convertie en symptômes, dans l'hystérie d'angoisse, en revanche, elle est «libérée sous forme d'angoisse».

Le travail qui s'opère dans l'hystérie d'angoisse consiste à fixer la libido, devenue libre sous forme d'angoisse flottante, sur une phobie déterminée. Autrement dit, l'hystérie d'angoisse tend vers la formation d'une phobie proprement dite. Les mécanismes propres à la névrose phobique sont le déplacement et l'évitement.

Le déplacement est précisément lié à la séparation entre l'affect et la représentation. L 'affect - ici, l'angoisse - est déplacé sur un objet déterminé, qui devient l'objet phobique et qui se substitue à l'objet originel. C'est ainsi que, chez le petit Hans, le cheval a pris la place du père. Une fois constitué l'objet phobique, le malade, auparavant confronté à une angoisse panique résultant de son contact permanent avec le personnage qui est la cause inconsciente (...)

Suite de l'article d'Hélène Deutsch sur les phobies à travers l'agoraphobie


Agoraphobie, phobie sociale, maladies ou trouble du comportement ?

L'agoraphobie, la phobie sociale sont pour vous:

Une maladie   

Un symptôme   

Un mauvais réflexe du cerveau   
   
Un mélange, je ne sais pas trop...   
   
Autre (merci de préciser dans le post)   

Résultats du sondage et avis


Peut-on guérir de l'agoraphobie ?

Sondage et débat sur cette question.

Choix des réponses proposés:

- Oui je pense que c'est possible

- Oui et non, car je ne pense pas régler le problème en totalité

- Oui et non, ça dépend des jours, parfois je suis optimiste et parfois je me décourage

- Non, je crois que je peux juste améliorer mon quotidien

- Autre (à préciser dans le post)

Résultats du sondage et avis







Les causes de l'agoraphobie

Dans beaucoup de cas, l'agoraphobie se développe chez une personne après une attaque de panique (trouble panique).
Bien que les attaques de panique surviennent de façon imprévisible, la personne apprend à éviter la situation qui semblait avoir déclenché l'épisode, par peur de subir une autre attaque.
Dans d'autres cas, les personnes atteintes peuvent simplement se sentir mal à l'aise dans des situations agoraphobiques, sans avoir subi au préalable une attaque de panique et sans jamais éprouver une telle attaque.

L'agoraphobie ne surgit pas de "nulle-part" ni du jour au lendemain même si les premières attaques de panique qui y sont souvent associées apparaissent brusquement.

2 facteurs semblent prépondérants:

Lire la suite des "causes de l'agoraphobie"

Définition et description de l'agoraphobie

D'après le site: http://psychodoc.free.fr/agoraphobie.htm

- L’agoraphobie concerne 3-4% de la population.
- Si l'agoraphobie peut exister sans trouble panique, c'est essentiellement quand le sujet s'organise pour éviter toutes les situations redoutées
- Dans l’année qui précéde les premiers troubles panique, 90% des personnes ont vécu un stress important
- Agoraphobie isolée : début vers 25 ans
- Agoraphobie avec trouble panique : début vers 35-45 ans
- Les symptômes sont assez hétérogènes. Néanmoins J. boutillier trouve deux points communs:

* Phobophobia : peur d’avoir peur. Plus de 80% des agoraphobes ont déjà vécu un trouble panique, ponctuel ou répété. Ce vécu entraîne une anticipation aigue d’une éventuelle nouvelle crise d’angoisse.

* Peur du vide : elle est générale à tous les sujets agoraphobes.


CRITERES DIAGNOSTIQUES DSM IV

A. Anxiété liée au fait de se retrouver dans des endroits ou des situations d'où il pourrait être difficile (ou gênant) de s'échapper ou dans lesquelles on pourrait ne pas trouver de secours en cas d'attaque de panique ou bien en cas de symptômes à type de panique. Les peurs agoraphobiques regroupent un ensemble de situations caractéristiques incluant le fait de se retrouver seul en dehors de son domicile; d'être dans une foule ou dans une file d'attente; sur un pont ou dans un autobus, un train ou une voiture.

Lire la suite de cette description de l'agoraphobie